11 septembre : the end

Un note de la direction générale des services extérieurs français, publiée dans L'est républicain, fait part de la mort de Ben Laden. D'après des sources saoudiennes, l'organisateur du 11 septembre aurait  succombé le 13 août 2006 au Pakistan d'une crise de typhoïde ayant provoqué une paralysie des  membres inférieurs. Les services saoudiens de sécurité ont été mis au courant le 4 septembre. Ce n'est donc que ce samedi 23 septembre que le monde semble être au courant de cette information ou plutôt de cette rumeur....

Jacques Chirac, à Compiègne pour un sommet franco-germano-russe, a bien précisé que la nouvelle sur la mort de Ben Laden «n'est en rien confirmée».

Le milliardaire et instigateur de l'attentat le plus meurtrier de l'Histoire (2.973 morts) était terré dans les montagnes du Pakistan et de l' Afghanistan. Son isolement empêchait de fait tout soin.

Alors je pose la question : n'y avait-il pas là non-assistance à personne en danger? Ou bien alors, pouvons nous réjouir de cette mort sans choquer les humanistes-donneurs de leçons de tout acabit?

Ben Laden mort : c'est toujours un terroriste de moins.

Contrairement à l'interprétation que certains font de mes anciens articles, je ne suis pas anti-américain et le 11 septembre fut certainement l'événement historique le plus marquant de ma vie. Les images de ce jour atroce m'ont profondément marqué. Cependant, je ne considère pas les Etats-Unis, comme une nation inattaquable. La violence est, depuis longtemps, une source de profits aussi bien dans le cinéma que dans la télévision. Il n'a pas fallu attendre le 11 septembre pour voir des images horribles sur nos écrans. Simplement, la fiction est devenue une réalité. Il n'y a rien de plus normal. Les créatures de la débilité américaine ont pris vie.....Les Etats-Unis agissent avec leurs certitudes. Avec Bush, les choses ont empiré.

On peut critiquer la culture américaine et penser que l'arrogance américaine est odieuse et souvent déplacée, sans forcément passer pour un cynique. C'est bien mon droit de faire sourire "jaune" sur un sujet qui bouleverse tout homme normalement constitué. Il était évident que je ne moquais pas des victimes. Je les respecte. Comme je respecte les Américains morts pour la libération de l'Europe en 1917 et en 1944. Ce peuple américain là, je l'admire.