La soprano Régine Crespin nous a quitté
Petite pensée pour cette grande dame que je garde chez moi dans une interprétation joyeuse
de la Grande-Duchesse de Gérolstein de Jacques Offenbach.
C'est une oeuvre qui me fait souvent sourire quand je l'écoute.
A l'inverse de sa renommée internationale comme wagnérienne,
je garde pour moi ces petits airs amusants et légers en tête :
Voici le sabre de mon père!
Tu vas le mettre à ton côté!
Après la victoire, j'espère
Te revoir en bonne santé;
Car, si tu mourais à la guerre,
J'aurais trop peur, en vérité,
De n'avoir plus jamais sur terre
Un moment de félicité!
Se remettant et avec noblesse
Voici le sabre de papa!
Tu vas le mettre a ton côté!
Ah! Que j'aime les militaires,
Leur uniforme coquet,
Leur moustache et leur plumet!
Ah! Que j'aime les militaires!
Leur air vainqueur, leurs manières,
En eux, tout me plait!
Quand je vois là mes soldats
Prêts à partir pour la guerre,
Fixes, droits, l'oeil à quinze pas,
Vrai Dieu! Je suis toute fière!
Seront-ils vainqueurs ou défaits?…
Je n'en sais rien… ce que je sais…
Bien à vous, chère Régine.
Et au plaisir de vous retrouver dans votre importante discographie.