Mais comment peut-on faire ça ?
C'est le genre de faits divers qui me met hors de moi tellement la chose est inacceptable et doit être condamnée avec la plus grande fermeté sans discussion possible. Voilà comme ça c'est dit.
Voici le début d'un article fougueux que je devais faire et que je n'ai pas eu le courage de terminer.
L'odieuse nouvelle était celle concernant une jeune fille attaquée à l'acide chlorhydrique par trois jeunes agés de 14 et 15 ans dans le métro de Rouen. Acte totalement gratuit, dépassant l'entendement - la jeune fille a été touchée au visage et va perdre un oeil -, on ne peut se réjouir que les criminels soient aujourd'hui sous le contrôle de la Justice.
Google actualités nous apprend, aujourd'hui, que le président de la République a écrit à la victime :
C’est avec émotion que j’ai appris l’agression dont vous avez été victime le 31 décembre dernier. Les conditions dans lesquelles ces violences se sont déroulées, l’inimaginable cruauté des auteurs des faits, les conséquences douloureuses qui en résultent m’ont véritablement indigné.
Je tenais donc à vous assurer de mon soutien dans l’épreuve dramatique que vous traversez depuis ces derniers jours. Je tenais également à vous dire mon admiration pour la dignité avec laquelle vous faites face à ce moment difficile.
Les premières investigations ont permis de découvrir avec rapidité l’identité de vos agresseurs, de les interpeller et de les présenter à la justice, ce dont je me félicite.
J’ai demandé à Rachida DATI de veiller à ce que tous les moyens soient mis en oeuvre pour qu’une réponse judiciaire soit rapidement apportée à cette affaire : que les circonstances de cette agression soient clairement exposées, que les responsabilités de chacun soient établies et qu’une peine adaptée à la hauteur de ces violences soit prononcée.
Par ailleurs, j’ai demandé à mon conseiller technique à la justice, M.Christophe INGRAIN, de se tenir à votre disposition pour répondre à l’ensemble de vos questions et vous apporter l’aide qui vous aurait fait défaut.
Je voulais vous transmettre ce message de solidarité pour vous dire toute l’importance que j’accorde à ce que votre statut de victime soit reconnu et qu’à ce titre, vous soyez aidée et soutenue.
Soyez assurée de toute ma sympathie et de mon soutien sans faille.
Je vous prie de croire, Mademoiselle, en l’expression de mes sentiments les meilleurs.
Nicolas SARKOZY
Face à la barbarie, pas de dissension possible. Qu'on apprenne à ces salopards la civilisation à coups de pompes dans le train !
Nous sommes bien évidemment de tout coeur avec cette jeune femme et nous lui souhaitons un prompt rétablissement.