Hommage national sous l'oeil de Napoléon
Vu l'hommage national rendu aux dix soldats morts en Afghanistan.
Nicolas Sarkozy, bien que gagné par une certaine nervosité, a su trouver les mots de circonstance. En fait, c'est d'ailleurs ses talents d'avocat que j'admire souvent plus que ceux de président de la République.
Difficile de parler sans beaucoup de respect et de reconnaissance de ces soldats tombés "pour la paix dans le monde".
Expression idéaliste qui prend tout son sens devant dix si jeunes dépouilles.
En effet, qui peut se satisfaire de la présence, des Talibans, cette véritable peste verte à dégager, qui bafoue les droits de l'humanité (des femmes notamment) et encourage le terrorisme. Cette présence européenne et internationale est vitale.
Des soldats morts, il y en a depuis la nuit des temps. Le prix des victimes est chaque fois insoutenable à payer. Le sang coule moins qu'avant et pourtant il révolte davantage.
A vingt ans mourir pour la France quand celui qui vous écrit n'a que quelques années de plus et est susceptible d'être appelé sous les drapeaux si un conflit venait. Comprenez un certain malaise à défendre la guerre et cet engagement. Il faut louer encore plus le courage de ceux qui combattent et nous protègent.
Tout cela émeut car c'est finalement chacun de nous qui doit beaucoup à ces soldats qui ont défendu avec bravoure notre dignité et notre liberté.
Ils ont bien mérité les Invalides et la Légion d'honneur. Compensation non sans gloire mais si dérisoire.