Le grand m***** socialiste
Un résultat surprenant !
Les militants socialistes ont choisi Ségolène Royal au grand dam de la presse qui voyait déjà Bertrand Delanoë en haut de l'affiche. Mais ce n'est pas la première fois que les analyses des médias tombent à l'eau. Le gavage médiatique pour cause de vente de papier à tout prix ne fonctionne pas.
Ségolène Royal renaît de ses cendres, tel le phénix...ou Jeanne d'Arc. Ce qui est rassurant, c'est de l'entendre dire après l'annonce des résultats : "Maintenant au travail !". Leur souci semble davantage résider dans la pérennité et la promotion de leur poste que la défense de l'intérêt public.
Non, ce qui a plombé notre "Omobama" Bertand Delanoë dès le début, c'est le soutien de François Hollande, symbole d'un héritage catastrophique que nombre de militants ne veulent plus revoir. François Hollande a aseptisé le parti et participé au néant idéologique.
Le parti socialiste est devenu l'ex-Yougoslavie. L'implosion menace à chaque moment. Les socialistes ne sont déjà pas d'accord entre eux. Comment voulez-vous qu'ils aillent convaincre les autres ? Un socialiste encombrant a déjà fait sécession : Jean-Luc Mélenchon est déjà parti. C'est une des rares bonnes nouvelles. Il fera son petit bazar de parti dans son coin et on n'entendra plus parler de lui. C'est déjà ça.
A l'heure où le monde s'écroule, les bourses s'effondrent, le chomâge et l'incertitude gagnent...les dirigeants de la gauche, qui devraient avancer rangés, sont dans une compétition stérile, ne valorisant que leurs égos et en rien les idées.
Que la gauche continue à s'amuser avec son jeu des chefs et des petites alliances. Au mieux, les socialistes vont finir aussi audibles que les Verts, avec les succès électoraux qu'on leur connaît.
Qu'on ne s'y trompe pas, tout ce petit merdier n'est pas la démocratie. C'est au contraire l'illustration de son délitement.
Ces derniers rebondissements, désolants et même dangereux pour l'idée qu'on peut de se faire de l'équilibre politique, sont la confirmation jour après jour que la réélection de Nicolas Sarkozy est une évidence. Pire, elle deviendra peut être une nécessité.
[Ajout du 15 novembre : Comment que je fous les boules à tout le monde avec mes histoires de réélection de Nicolas Sarkozy;-) J'espère qu'il ne ressortira que du bon de ce congrès de Reims. Qu'il n'y ait pas de méprise ! Je veux juste que les socialistes se réveillent et changent la France ! ]
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