De plus en plus de rouennais

Entre deux recensements, bonne surprise ! Rouen a gagné près de 4 000 habitants. Une situation qui contraste avec la diminution de la population de l'agglomération rouennaise, qui totalise 388 798 personnes, une baisse de 0,3 %. L'agglomération de Rouen se place ainsi à la treizième place en France, juste derrière celle de Grenoble et devant celle de Valenciennes. En Normandie, la bataille pour une future capitale régionale étant aujourd'hui ouverte, Rouen cultive le paradoxe : son agglomération est de loin la plus grande devant celles de Caen (240 000 habitants) et du Havre (238 780), mais la ville centre, elle, est la plus petite : 110 276 contre 3 000 personnes de plus à Caen et 75 000 de plus au Havre. Qu'en dit Valérie Fourneyron, le maire PS de Rouen ? Ravie de voir le nombre d'habitants en progression, elle souligne que le défi est désormais de réussir « la densification de la ville ». Car elle se fixe un objectif : 130 000 Rouennais d'ici à quinze ans.

Le Point du 29 janvier 2009.

On se demande vraiment, mis à part 3000 habitants, ce que Caen a de plus que Rouen. Rouen est vraiment une évidence pour le choix de cette fichue capitale !

Comments

[fredquillet]

L'axe existe mais fonctionne mal.

De plus, ce n'est pas moi qui le dit, ce sont des experts locaux: Si nous voulons développer notre économie indépendemment de Paris et être ainsi attractif, il est temps de se pencher vers l'axe europpéen.

Le Nord nous ouvrirait à l'Europe. Si des villes commes Nantes ou Rennes réussissent leur développement, c'est surtout grace au fait qu'elles ont maintenus une relative indépendance avec Paris en favorisant des infrastructures féroviaires importantes et en multipliant des échanges commerciaux en dehors de Paris.

Un TGV Rouen Bruxelles pas écolo ? au contraire. c'est en tous les cas 100 fois plus important que le contournement "est" de Rouen.

L'avenir économique se calcule en plusieures décénies. Et,entre nous, Mr Julien, question environnement, l'urgence n'est-elle pas plutôt de s'attarder sur la pollution industrielle encore bien présente dans notre région ainsi que sur la future présence des nouveaux réacteurs EPR?

Plusieurs associations environnementales et beaucoup de scientiques appellent à la mobilisation étant donné le caractère polluant de ces réacteurs. Alors vous voyez......Un TGV à côté c'est dérisoire.

Je persite à dire que l'axe ROUEN -LILLE-BRUXELLE est un axe d'avenir pour notre économie locale et une indépendance avec une région Parisienne qui nous asphixie économiquement.

De plus, avec une telle perspective de développement, les investisseurs Parisiens pourraient bien se délocaliser plus facilement en Normandie.

Faut savoir ce qu'on veut aussi: Une économie tertiaire dépendante du bon vouloir Parisien ou un réel échange commercial favorisant l'emploi dans notre région touchée de plein fouet par la remontée du ChÔmage ?

[Monsieur Julien]

Pour tout dire, je suis pour le statu quo. La Normandie, partagée ou réunie, je m'en fiche comme de ma première paire de chaussettes.
Seulement, j'entends - et ce au plus haut niveau - une volonté de réunification et il ne dérange pas certains de dire qu'ils aimeraient bien voir Caen à la tête de cette nouvelle grande Normandie. Personnellement, je pense que ce serait un choix regrettable. Alors comme la maison brûle, je donne déjà l'alerte.
Rouennais, réveillez-vous, ils sont devenus fous !

Quant aux choix ferroviaires de FQ, ils sont surprenants. Pas très écologiques de proposer des liaisons avec Lille et Bruxelles. Elles existent déjà ! Pourquoi créer des doublons qui produiront des nuisances? Pas sûr que les rouennais soient intéressés à ce point par le Nord. Plutôt mettre un TGV vers les grands aéroports parisiens.

Enfin, ce que j'en pense...

[Jean-Pierre]

La dispute va donc porter sur la capitale... Comme je ne suis ni de souche rouennaise, ni de souche caennaise, je suis forcément objectif et je vote en faveur de Caen, ville au centre de la Normandie. L'histoire normande y a une très grande place et vaut bien Rouen, fantôme riquiqui perdu dans une grande agglomération séparée en deux rives qui se regardent en chiens de faïence...

[Franpi]

A condition d'avoir plus d'ambition dans la culture et l'aménagement du territoire, oui !

[fredquillet]

Mister Julien, je vous présente mes urbanités

Vous dites que le débat est lancé Mais par qui, dans quel contexte ?

Y a t-il une réunification de prgrammée ? Vous me direz " ce n'est pa grave, l'essentiel c'est d'en parler".

Alors voilà mon point du vue: Je suis opposé à la réunifcation. Les choses sont très bien comme ça.

Si nous voulons développer des axes économiques forts pour la haute Normandie, il est plus que jamais indispensable d'investir sur un axe
Rouen Amiens Lille. La Picardie et le nord pas de calais sont indisputablement les axes économiques de demain.

Peut-on se passer d'investissement ferroviaires permettant à la ligne Rouen Lille de devenir une relle zone d'attraction avec non seulement ces régions mais aussi Bruxelles?

Bruxelle à 1H30 de Rouen ? un rêve ou un objectif?
Il faut savoir ce que l'on veut pout l'économie Haut Normande.

Alors vous me direz: quel rapport entre l'économie Normande et la réunification.Tout simplement ceci: Si nous nous lançons dans un processus de réunification, on ne pourra pas investir sur deux axes.

Pour la Haute Normandie, l'avenir ne passe peut-être par caen ou Paris, certes, mais il passe surtout par la picardie, le nord pas de calais et Bruxelles.

Alors vous voyez, mes considérations sont économiques. En effet, nous devons développer les échages avec des patenaires installés dan des zones d'epension. L'axe avecle Nord permettra de nous renforcer mutuellemn et ainsi d'augmenter la démographie à Rouen.

Car ce que vous oubliez de dire, c'est que rouen ne garde pas sa force vive . Les jeunes partent massivement.

En maitère de santé, nous sommes en zone sinistrè. Manque de tout et notemment de chirurgien.

La réunification n'apportera pas de solution à ces problèmatiques.

Je respecte ceux qui voient dans la réunification un aspect essentiel de l'histoire. Mais pouvons-nous nous permettre ce luxe?