"Il ne faut jamais se tromper d'adversaire"
On cite cette phrase comme si c'était la plus intelligente qui soit et la plus éclairante
pour la situation électorale que nous vivons.
Du premier magistrat de notre ville jusqu'aux soutiens de centristes plus ou moins fidèles,
on ressort le grand livre des citations de Jean Lecanuet, l'homme aux "dents blanches".
Citer les autres comme pour mieux se défausser.
Parce que l'adversaire de Rouen, c'est le socialisme fabusien, croit-on.
On peut comprendre que beaucoup de nains politiques soient envieux du parcours et la renommée de Monsieur Fabius.
Lorsque certains sombrent dans le désintérêt de leurs administrés de leur vivant,
d'autres laisseront une réélle marque dans la vie politique nationale pour longtemps.
Et quand on voit la ville dynamique de Grand-Quevilly, on ne peut qu'être satisfait de l'action du Premier ministre socialiste.
Alors quand on parle du socialisme comme un mal à éviter et que de pauvres samaritains abusés en relaient le message,
je dis :
"Il ne faut pas pousser mémé dans les orties" (Jean Lecanuet ?)
ou "Il y a là des limites à ne pas dépasser" (toujours Jean Lecanuet ?)