Campagne estivale
La politique a-t'elle fait sa rentrée ? François Hollande et Ségolène Royal ont déjà fait des déclarations. Nicolas Sarkozy, dont l'omniprésence a fait oublier qu'il était en vacances, devrait revenir au travail dès lundi. A Rouen, les blogs sont encore endormis. L'heure est encore au repos. On se remet doucement des dernières élections et on prépare les municipales qui ne seront pas moins éprouvantes à l'évidence.
Ainsi, Laure Leforestier revient sur sa campagne de candidate UDF-Modem à Rouen sur un blog du Modem. Cela commence par l'évocation de l'Université de l'UDF en 2006 :
Je n’y suis pas, à cette époque je n’ai pas encore adhéré à l’UDF. Le discours de François Bayrou à l’Assemblée Nationale lors du vote de la motion de censure contre le gouvernement de Villepin a agi comme un déclencheur, enfin quelqu’un parlait d’un espace politique où je me retrouvais ! Mais pour moi, à ce moment-là, les militants UDF ressemblent à la caricature qu’en font les Guignols : propres sur eux, avec un pull noué sur les épaules et des mocassins à glands…
Rires. C'est vrai que c'est un peu l'image que beaucoup (dont moi) ont de cette bonne et fidèle alliée de la droite....Chrétien, libéral, coincé...bonjour l'ambiance aux repas du dimanche...après la messe, bien sûr! Il n'en reste que les Guignols de l'info ont rendu bien sympathique François Bayrou. Comme il l'avait fait en 1995 pour Jacques Chirac. Cette marionnette aux envies et à la diction enfantines a fait beaucoup pour les fameux 18 %.
Après le débat Royal-Sarkozy :
Parce que ce débat-ci n’amène rien au schmilblick. Chacun dans un rôle, au fait on élit quoi ? Un Président de la République ou un premier ministre ? On ne se doutait pas encore que les français allaient élire un homme–orchestre…
Rires. Je n'y avais pas pensé mais c'est vrai que Nicolas Sarkozy a un côté Rémy Bricka, avec sa colombe Cécilia....
Entre deux tours :
L’horreur ! Le 24 avril, Sarkozy vient à Rouen où il tient un meeting. Pierre Albertini l’accueille d’abord en mairie puis au Zénith. Au courant de ce qui se tramait, j’ai déserté la mairie toute la journée. A 19 heures, je regarde en direct et hurlant l’embrassade entre mon patron et le petit Nicolas sur I télé.
Rires. Oui, c'était assez apocalyptique à l'époque. On se serait cru en octobre 1940 sur un quai de gare...
Une chose que ne nous dit pas Laure Leforestier dans cette réflexion post-électorale, c'est pourquoi elle reste au Conseil municipal...hein, finalement, avec Pierrot Sarkocompatible ? Peut être que la réflexion parue dans Libération le 10 mai 2007 vaut toujours... «C'est quand même lui qui m'a mise en place !»...ou bien alors le projet d'enterrer tout ça au fond du jardin est toujours d'actualité...?