Vous avez La Croix, nous apportons les clous
Le journal La Croix consacre un article entier aux blogs politiques locaux. A voir comment est relayée l'information, on aurait plutôt envie d'arrêter son blog. Après tout, c'est vrai : on prend du temps pour cette activité et ça nous coûte de l'argent. Qu'est-ce qui nous revient ? Peu ou pas grand chose. Un commentaire pas trop con, une fois de temps en temps.
En tout cas, pas du blé !
Les journaux ou la télévision peuvent critiquer les blogs mais au moins, Nous les blogs, on n'est pas payés ! Seule grâce et pour combien de temps, on peut mettre des photos, des vidéos gratuitement (jusqu'à quand ?) qui nous plaisent et rendent un peu plus humains nos textes originaux.
Et puis, pour les goûts et les couleurs, il y a ce qu'il faut : du blog politique au blog de "ma vie en long et en travers" en passant par le blog de broderie, il y a de quoi.... La quantité, la diversité, et quelques fois la qualité.
Quel est donc le statut d'un blog ? Pour moi, il n'en a aucun. Ce que nous écrivons se démode bien plus vite que le papier d'un journal. On sait à quel point le journal que nous lisons le matin est déjà périmé lorsqu'on l'achète. Le blog n'aurait même pas cet intérêt : celui de nous informer. Donner son point de vue ? Mais on s'en fout !
Ce doit être mon côté "blasé de la vie", mais je suis content de mes articles au moins 5 minutes après publication. Et puis, je me dis après : pfff, à quoi bon ? Tu n'aurais pas pu te retenir avant de pondre ce truc i-nu-tile !
Qu'est ce qu'apporte ce ramassis de lignes, ma resucée d'articles au cours des choses ? Je réponds rien.
Tenir un blog, c'est avant toute chose perdre du temps et le savoir.
Alors toi, journal La Croix et autres feuilles de nababs, tu as le droit de faire tourner tes rotatives pour d'autres sujets que les blogs car en général, c'est pour nous casser du sucre sur le dos ! Le dos de l'honnête blogueur. Sortez-vous donc les doigts des encriers, mes amis. Et au lieu de faire de vilaines tâches, allez enquêter, prenez des risques au lieu de vous en prendre à ce que vous considérez comme des concurrents.