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Politicobs - Le blog de Monsieur Julien - Rouen
14 mars 2008

Le bel air de Rouen

vent_rouenEn 2001, à la suite de sa victoire, Pierre A. avait dit du socialisme à Rouen qu'il était une parenthèse dans l'histoire de la ville. Un petit mot désobligeant pour celles et ceux qui avaient fait en 1995 le choix du progrès.

Aujourd'hui, la parenthèse, c'est sa personne. Et on ne se plaindra pas de sa fermeture derrière lui, qu'on sait par la grâce du temps qui passe, définitive.

Ouf, de l'air ! Des positions morales détestables, un entêtement à la limite du malaise pour notre ville, des choix personnels tordus et faussement visionnaires...Voilà ce que nous devrons nous souvenir de ce maire là. On en retiendra sans doute moins. Et nous aurons bien raison.

Aujourd'hui, Rouen, son agglomération, son département et sa région sont à gauche. L'état politique est parfait désormais pour construire l'avenir. Notre ville va pouvoir avancer en cadence et non rester isoler. Et si Laurent Fabius prend la tête de l'agglomération alors on parlera enfin de notre ville.

La solitude, ça n'existe plus.

Il n'y a donc plus de fatalité de centre-droit. Rouen a changé et se fout, comme de son premier 14 Juillet, de Jean Lecanuet, de l'héritage neuneu du centrisme bon teint...Tous cette idéologie du surplace s'est prise une dérouillée ce dimanche et c'est vraiment plaisant à voir tellement l'échec est cuisant.

Entre temps, les fidèles soutiens de l'équipe de "Confiance" ne se sont pas laissés prier pour tirer les premiers couteaux. A l'image de Bruno D. qui a une conception de la loyauté très étrange.

En ce qui me concerne, la situation est claire : j'avais pris un engagement avec Pierre Albertini en 2001, rappelle Bruno Devaux. Et jusqu'à dimanche soir, j'ai été loyal. Maintenant, je retrouve ma liberté la plus totale. » Pour lui, le maire sortant est déjà loin.
Avant même les résultats définitifs, dans un communiqué analysant le scrutin, il n'a même pas pris la peine de citer le nom Albertini. Un choix assumé : « La page est tournée », tranche-t-il.

A l'entendre, l'avenir de l'opposition semble limpide. « Il y aura un groupe MoDem et un groupe UMP dont j'aurai la responsabilité ». Pourquoi lui et pas Menguy ? Parce que « je bénéficie d'une légitimité populaire inscrite dans le suffrage universel que personne d'autre à part Patrick Herr n'a à Rouen. Aux dernières législatives, au second tour, j'ai recueilli face à Valérie Fourneyron 3 000 voix de plus qu'Albertini n'en a obtenu dimanche. »(12 mars 2008 /Paris-Normandie)

En fait, sous cette étrange fidélité qui ne trompait personne sauf les plus crédules des électeurs de droite (ce qui fait déjà un bon paquet), il n'y a que l'intérêt du "pousse-toi de là, c'est ma place". Cette politique aussi peu altruiste, les Rouennais devront s'en souvenir. Quand on a de Sarkozy que le talent de manier les faux-semblants, il vaut mieux arrêter les frais.

Enfin, aux législatives, l'échec fut cinglant aussi pour le nouvel homme fort de la droite rouennaise (rires). Le suffrage universel ne donne pas que la légitimité. Il donne aussi de sévères corrections.

Image : voir le site

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Commentaires
M
Non du tout. Je vais me reposer gentiment. Et puis, j'ai un tas de trucs à faire ce week-end pour mes élèves.
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F
Bonjour,<br /> Venez-vous au Conseil Municipal ce matin?<br /> <br /> Fred
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