Les mystérieux travaux du TEOR
Chacun a pu le constater, il y a beaucoup de travaux à Rouen. Et c'est tant mieux. La ville bouge, se rénove...un peu. Le métro, le boulevard des Belges, la place de la cathédrale, le Palais des Sports...mais aussi le TEOR.
Pour le métro, on peut comprendre ce qu'ils font. D'ailleurs, l'information ne manque pas. Le métro, plus tramway, de Rouen va recevoir de nouvelles rames plus grandes. Personne ne s'en plaindra. Certainement pas les sardines qui sont à l'intérieur.
Mais pour le Teor, cela reste bien énigmatique. Il y a quelques jours, chacun a pu voir des dizaines d'engins de chantier énormes faire des travaux sur les routes goudronnées. Ce que l'on a pu comprendre, c'est qu'ils enlevaient l'enrobage qui pouvait sembler bien neuf...sur des centaines de mètres en centre-ville. Travaux pour faire quoi ? Point de communication sur panneaux. Rien sur le site de la TCAR. Mettent-ils des câbles pour diriger les TEOR automatiquement ? On ne sait pas.
En tous les cas, enlever le goudron, utiliser une armée de camions pour enlever ce qu'on a posé récemment, le moins qu'on puisse dire, c'est que ce n'est pas très bien étudié. Il y a des ingénieurs pour prévoir tout ça ?
Ne parlons pas de développement durable, d'écologie...pourtant, il y a un volet consacré à ce sujet sur le site de la TCAR.
C'est un peu dans le même registre que les poids-lourds qui amènent du sable sur les quais de Rouen et tout l'attirail pour faire croire que la rive gauche de la Seine est devenue une plage alors que la mer est a à peine 50 minutes. Quite à dépenser de l'argent, ils feraient mieux d'offrir des billets de train (ce qu'ils font déjà en petite quantité).
La chose sûre, c'est que ce sont les impôts et ceux qui empruntent les transports qui financent ces erreurs de programmation.
Peut être aussi qu'on a fait au plus vite à un moment et qu'on finit seulement maintenant, en défaisant ce qui a été fait hier. Et mal, puisqu'on fait des travaux à si peu d'intervalle.
Plus généralement, à Rouen, on a guère le souci du détail et quand il faut reboucher, on utilise ce qui vient sous la main. Aucun souci d'esthétique !
Exemple en marchant : prenez la rue Jeanne d'Arc, entre le square Verdrel et le boulevard. Il y a des petits pavés d'un bel effet. Eh bien, on doit faire des travaux, on se fiche des petits pavés et on rebouche avec du goudron.
Sur les pavés, le goudron !
Les rues de la ville de Rouen ressemblent à une multitude de patchworks immondes.
Ceux qui s'occupent de la voirie à Rouen devraient aller dans d'autres grandes villes pour prendre des cours. Bordeaux par exemple. C'est assez impressionnant de voir ce qu'est une belle ville, entretenue, correctement.
Il doit y avoir des personnes plus qualifiées pour gérer aussi.